LÉO CAILLARD


[FR]
Léo Caillard, né en 1985, vit et travaille à Paris. Diplômé de l’Ecole des Gobelins en 2008, il poursuit des études d’histoire de l’art et pratique la photographie dans un premier temps, tout en s’intéressant à la 3D et aux nouveaux médias. Depuis ses débuts en 2009, sa pratique pluridisciplinaire évolue à l’intersection du réel et du numérique, du physique et du métaverse. Caillard interroge notre rapport au temps et la manière dont nous plaçons notre époque contemporaine au cœur de l’Histoire.
Passionné par les sciences et particulièrement la notion de temps, Caillard exprime à travers sa pratique artistique son questionnement sur le passé, les mythes et les épopées, qu’il considère comme des métaphores des grandes préoccupations de notre époque. Ses distorsions temporelles dans le marbre, en photographie ou en néons, ont vocation à interroger et éclairer notre compréhension des enjeux actuels.
Le grand public découvre son travail en 2012 avec sa série de photographies et d’installations “Hipster in Stone”, où il habillait de costumes actuels et d’accessoires contemporains des moulages de sculptures antiques du Louvre. Dans la continuité de son précédent projet photographique, “Art Game” (2010), Caillard interroge nos codes sociaux et notre représentation en tant qu’individu. Il fait se rencontrer dans le temps et l’espace, le spectateur et la statuaire antique. Ce projet lui offre une plus grande visibilité et contribue à sa consolidation sur la scène émergente de l’art contemporain français. Le Louvre lui donne accès à l’ensemble de son catalogue de moulages, privilège rarement accordé (Jeff Koons, Dan- iel Arsham y ont accès) et lui propose une exposition de ses installations sous la pyramide en verre.

À partir de 2015, Léo Caillard commence à développer de nouvelles installations en faisant interagir la lumière et la pierre, reprenant son intérêt de longue date pour les nouveaux médias. Sa série “Light Stone” voit le jour, habillant de néons d’anciens moules obtenus grâce à son accès aux archives du Louvre. Pour sa série de sculptures “Wave Stone” qu’il développe depuis 2021, Caillard poursuit le concept initié avec les “Hipsters In Stone” et reprend les caractéristiques des bustes antiques en les déformant grâce à la modélisation 3D, à laquelle il a été formée aux Gobelins. Il repousse les limites physiques et esthétiques de la torsion, pour atteindre point de déformation maximale que la future sculpture pourra supporter pour rester lisible et stable.
C’est là que réside la singularité de son travail. Il donne vie et chair à des marbres qui, si certains étaient connus du grand public, intéressaient surtout les esthètes muséologues. Ce détournement intrigant invite le spectateur à s’interroger sur les contradictions de notre société dans son rapport à l’image, et nous rapproche de ces statues, témoins de modèles du passé. L’anachronisme des sculptures de Léo Caillard propose une réflexion sur le présent, à la lumière de notre passé.
Vouant un profond enthousiasme pour l’art numérique et la blockchain, Caillard fait évoluer son travail sous la forme de NFT, en éditions et en pièces uniques. Tel un pied de nez au sablier, il immortalise ses oeuvres sur le métaverse. L’idée de s’inscrire dans une temporalité, une histoire (celle de l’art), l’obsède autant qu’elle le passionne. Convaincu que la blockchain offre un marchepied à la révolution artistique du 21ème siècle, il explore le concept de la création d’une oeuvre qui serait pérenne.
Léo Caillard compte déjà plusieurs expositions institutionnelles à son actif : “Art in Art” (solo show) au Musée national d’art contemporain (MOCAK) de Cracovie, en Pologne (2017) ; “The Classical Now” (group show) au King’s College de Londres (2018) ; ou encore le solo show “Past Is Present” au Musée des arts classiques de Mougins (2018). Ses oeuvres numériques (NFT) comptent parmi les plus grandes collections du genre, et font par- tie des 20 meilleurs records de ventes de NFT en mai- sons de vente en 2022 (source Art Price).

[ENG]
French visual artist Léo Caillard, born in 1985, lives and works in Paris. After graduating from the Ecole des Gobelins (Paris) in 2008, he studied art history and practiced photograph, while becoming interested in 3D and new media. Since his debut in 2009, his multidisciplinary practice evolves at the intersection of the real and the digital, the physical and the metaverse. Caillard questions our relationship to time and the way we place our contemporary era at the heart of History.
Passionate about science and particularly the notion of time, Caillard expresses through his artistic practice his questioning of the past, myths and epics, which he con- siders to be metaphors for the major concerns of our time. His temporal distortions in marble, in photography or in neon lights, are intended to question and enlighten our understanding of current issues.
The public discovered his work in 2012 with his series of photographs and installations “Hipster in Stone”, where he dressed up casts of antique sculptures from the Louvre, with contemporary costumes and accessories. In the continuity of his previous photographic project, “Art Game” (2010), Caillard questions our social codes and our representation as individuals. It brings together in time and space, the viewer and the antique statuary. This project offered him greater visibility and contributed to his consolidation on the emerging French contemporary art scene. The Louvre gave him access to its entire cata- log of casts, a privilege rarely granted (Jeff Koons, Daniel Arsham have access) and offered him an exhibition of his installations under the glass pyramid.
From 2015, Léo Caillard began developing new installations by interacting light and stone, picking up on his long-standing interest in new media. His “Light Stone” series was born, dressing with neon antique molds that he obtained through his access to the Louvre archives. For his series of sculptures “Wave Stone” that he has been working on since 2021, Caillard continues the concept initiated with the “Hipsters In Stone” and twists an- tique busts through 3D modeling, which he was trained at the Gobelins. He pushes the physical and aesthetic limits of the torsion, to reach the point of greatest distortion that the future sculpture will be able to support to remain readable and stable.
Therein lies the singularity of his work. He gives life and flesh to marbles which, if some were known to the general public, were of interest to aesthetic museologists. This intriguing detour invites the viewer to question the contradictions of our society’s relationship to the pictures, and brings us closer to these statues, witnesses of models of the past. The anachronism of Léo Caillard’s sculptures makes us reflect on the present, in the light of our past.

With a deep enthusiasm for digital art and blockchain, Caillard also creates NFT works, in editions and in unique pieces. He immortalizes his works on the metaverse to confront the hourglass of Time. The idea of being part of a temporality, a History (that of art), obsesses him as much as it fascinates him. Convinced that the blockchain offers a stepping stone to the artistic revolution of the 21st century, he explores the concept of creating a work that would be perennial.
Léo Caillard already had several institutional exhibitions to his credit: “Art in Art” (solo show) at the National Museum of Contemporary Art (MOCAK) in Krakow, Poland (2017); “The Classical Now” (group show) at King’s College London (2018); “Past Is Present” (solo show) at the Museum of Classical Arts in Mougins, France (2018); and a recent solo show at the Espai de Cultura Contemporània Les Bernardes, in Girona, Spain. His digital works (NFT) were acquired by the greatest collections of their kind, and are part of the top 20 records for NFT sales in auction houses in 2022 (source Art Price).

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SELECTED SHOWS

2024
Galerie LJ, Paris – 2-person show avec Julien Primard
Grand Palais Ephémère, Paris – NFT Paris 2024 – Installation site-specific
Les Franciscaines, Deauville – ‘Le sport, pour la beauté du geste‘ – Exposition collective temporaire, commissariat : Thierry Grillet
Lille Art Up, Lille – Représenté par la Galerie Tournemine

2023
Juliobona Musée Gallo Romain de Lillebonne, Lillebonne (76) – ‘Qui es-tu Apollon? De Juliobona à la culture pop‘ – Group show
Galerie LJ, Paris – ‘Q1TUM‘ – Solo show
Art Madrid, Madrid – Représenté par la Galerie LJ
Lille Art Up, Lille – Représenté par la Galerie Tournemine

2022
Galerie Laurent Strouk, Paris – ‘Inti-Punku’ – Group show
Art Madrid, Madrid – Représenté par Galerie LJ
Cortesi Gallery, Lugano – ‘Redefining Space‘ – 3-person show avec Emanuele Dascanio et Matteo Mauro
Galerie Thomas Tournemine, La Baule – Solo show
Galerie Bayart, Château du Plessis-Brion, Compiègne – ‘Sculptures: Parc et Château’ – Group show

2021
Galerie LJ, Paris – ‘Temporel‘ – Solo show
Musée Dali, Paris – ‘Antique Quantique‘-  Solo show
Espai de Cultura Contemporània Les Bernardes, Girone, Espagne – ‘Hipsters In Stone‘ – Solo show
Zemack Contemporary Art, Tel Aviv – ‘Hipsters In Stone‘ –  Solo show
Showroom Gilles & Boissier, Paris – ‘Montaigne Electric‘ – Commissariat : Galerie 208/Patricia Chicheportiche

2020
Teodora Galerie, Paris – ‘Historia‘ – Solo show
Galerie LJ, Paris – ‘Mythó/Logos‘ – Group Show with Justin Liam O’Brien, Lise Stoufflet, Oda Iselin Sønderland

2019
Art Miami, avec Zemack Contemporary Art, Miami
Festival européen latin grec – Les Rendez-vous de l’antiquité, Galerie Artemisia de l’ENS de Lyon, Lyon
Musée Saint Raymond, Toulouse – ‘Age of Classics! De l’Antiquité à la Pop Culture‘ – Group show
Musée du Louvre & Aéroports de Paris, Paris – Exposition publique (fresque monumentale)

2018
Art Elysées, avec la Galerie Sébastien Adrien, Paris
MACM (Musée d’art antique de Mougins), Mougins – ‘Past Is Present‘ – Solo show
King’s College, Londres – ‘The Classical Now‘ – Group show et installation publique
Christies Education, Evénement de présentation de l’agence MT-art, Londres
Dublin Castletown, Dublin – ‘On a Pedestal’ – Group show

2017
National Museum of Contemporary Art (MOCAK), Cracovie, Pologne – ‘Art In Art’ – Solo show
Galerie Adrien Kavachnina, Paris – Solo show
YIA, avec la Galerie Sebastien Adrien, Paris
Art San Francisco, San Francisco, USA
Art Busan, Busan, Corée du Sud
Nil Galerie, Paris – Group show

2016
Galerie Adrien Kavachnina, Paris
Galerie 28 Matignon, “In Museum”, Paris
FIAC, avec les Ateliers de moulage des musées Nationaux, Paris – Group show

2015
Galerie Adrien Kavachnina, Paris – Group show

2014
Galerie 28 Matignon, Paris – Group show
Art Wynwood, avec Victori Contemporary, Miami
Galerie Cédric Bacqueville, Lille – Group show
SCOPE Basel, avec Victori Contemporary, Bâle
Art-up Artfair, avec la Galerie Cédric Bacqueville, Lille

2013
Fotofever, avec Victori Contemporary, Paris
SCOPE Basel, avec Victori Contemporary, Bâle
Aqua Art Miami, avec Victori Contemporary, Miami

2012
Espace d’art Latour, “Miami Houses”, Paris
PriceWaterhouse Coopers Exposition, “Art Game”, Paris
SCOPE Miami, avec Victori Contemporary, Miami

2011
Negatifplus Lab, Paris – Solo show

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PUBLICATIONS

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PRESS & TV

2023 Arts Magazine, “Q1TUM: Solo show de Léo Caillard”
2022 Creator of the NFT version of the « Ballon d’Or » official ceremony
2018 Irish Times,« Art of the head: the portrait bust is having a moment
2018 Le Figaro, « Des statues antiques rhabillées façon hipster »
2018 FAD Magazine, « French artist Léo Caillard dresses classical statues as hipsters above entrance to Bush House London »
2018 The Art Newspaper, From Hirst’s Medusa to Quinn’s marble bust: new London show explores how classical art inspires contemporary artists»
2018 Journal du Luxe, « Le Luxe 3.0 selon Léo Caillard »
2018 Sortir à Paris, « Exposition Léo Caillard à Bercy Village »
2018 Nice Matin, « A Mougins, des classiques rhabillés pour le printemps »
2018 Telepgraph.com, «Civilisations shows the Greeks were as image obsessed as we are – but should we judge them?»
2017 The Florentine, « Six degrees of sculpting »
2017 Expressen, « Stenhårda hipsters ger de gamla grekerna nytt liv »
2017 Designboom.com
2017 Huffington Post, « French Photographer Leo Caillard Captures South Beach’s Vibrant “Miami Houses” »
2016 D.Repubblica.it, « Léo Caillard: l’artista che veste le statue »
2016 Interview TV ZDF, Allemagne
2015 Couverture de “Libération” + 4 pages, France
2015 Interview TV Paris Première, France
2015 Interview TV LCI, France
2014 Cover “Courrier International” + 6 pages, France
2013 Cover de “Archive Mag” + 6 pages, France
2013 Cover “Philosophie Magazine”, France
2013 Le Nouvel Obs, « Hipster in Stone » : le photographe Léo Caillard rhabille les statues »
2013 Business Insider France, « The Iconic Statues Of The Louvre, Reimagined As Hipsters »
2013 Daily Mail, « Rock ‘n’ stone: The classical statues turned into hipsters in fashionable Ray Bans, denim shirts and jeans »
2012 Interview TV DW on digital photographers, Germany 2012 Interview TV LCI, “Le jeune photographe du mois”, France 2012 “Beaux Arts”, Série “Statues”, France

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