[01/12/16 – 14/01/17] URBANOPOLIS


Vernissage jeudi 1er décembre de 19h à 22h

Bienvenue à Urbanopolis !
Une ville recréée grâce aux oeuvres de : Benjamin « Come » Affagard, Kevin Cyr, Evol, Mary Iverson, Koralie, Daniel Rich, Ben Tolman, Swoon.
Une exposition en collaboration avec les galeries Jonathan Levine, Speerstra et Peter Blum.

La Galerie LJ propose, pour clôre sa programmation 2016, une exposition collective comme une sorte de mise en abîme : «Urbanopolis», ou la représentation de la ville dans le travail des artistes urbains et pop contemporary, voire la représentation du street art, par des street artists. «Urbanopolis» c’est aussi l’occasion pour la galerie de collaborer avec de nouveaux artistes, notamment américains qui bénéficient déjà d’une certaine notoriété chez eux et qui sont à découvrir chez nous. «Urbanopolis» réserve à ce titre quelques pépites ! Les amateurs de street art seront par ailleurs heureux de retrouver certains pontes du genre.
Benjamin Affagard alias «Come» (FR), son nom de graffeur, recrée des maquettes de petits commerces graffées par des artistes (ici Alëxone, Hobz et Dark Elixir) à qui il confie le rideau de fer de la boutique, la palissade de chantier. L’américain Kevin Cyr peint à l’huile d’après ses propres photos, de réels camions utilitaires taggués, avec un réalisme déconcertant. Réalisme également dans les méticuleux pochoirs à la bombe de l’allemand EVOL, qui réutilise des matériaux de récupération (métal, carton, mobilier urbain) comme support de sa ville imaginaire. Mary Iverson (US) rappelle que la nature est plus que jamais menacée par la ville: ses peintures explorent la limite entre la nature et les activités industrielles, initiant un dialogue sur les causes et les conséquences du changement climatique. Koralie (FR), quant à elle, a toujours intégré d’une façon ou d’une autre des notions d’achitecture à ses oeuvres sur toile ou papier, ou ses peintures murales : son passé de jeune architecte lui a laissé le goût et la recherche de la symétrie parfaite. La densité rigide des bâtiments de l’allemand Daniel Rich vont aussi en ce sens : ils ne laissent aucune place à l’Homme. Rich explore la façon dont l’architecture et l’espace urbain reflètent notre vécu et les structures sociales et politiques, à partir d’images collectées sur internet. Densité, étouffement, chaos? C’est sûrement aussi ce qui ressort des dessins de Ben Tolman (US), dont il faut prendre le temps de scruter à la loupe les scènes de vie de quartier : à y regarder de plus près, incivilités, agressions, drogue,  sexe et violence, rendent cette ville plus brutale que ses amusants dessins en noir et blanc ne le paraissent de prime abord. Swoon (US), enfin, a passé les 15 dernières années à voyager et représenter dans le corps de ses personnages les villes et quartiers où ils habitent. Bangkok, Le Caire, Braddock en Pennsylvanie, Detroit : Swoon dépeint le portrait des villes via celui de ses habitants.

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