[28/01/22 – 25/02/23] LEO CAILLARD “Q1TUM”

[FR]
La galerie est heureuse de recevoir la seconde exposition personnelle en ses murs du plasticien français Léo Caillard. Dans la continuité de sa série « Wave Stone », qu’il développe depuis 2021, Caillard présente un nouvel ensemble d’une dizaine de bustes inédits, sculptés dans des pierres d’exception (marbres Emperador gris-vert ou rosso de Sienne, onyx rose et blanc, …), un travail alliant technologie contemporaine et références classiques. 

Léo Caillard (né en 1985) vit et travaille à Pantin (93). Diplômé de l’Ecole des Gobelins (2008), il poursuit des études d’histoire de l’art et pratique la photographie dans un premier temps, tout en s’intéressant à la 3D et aux nouveaux médias. Depuis ses débuts en 2009, sa pratique pluridisciplinaire évolue à l’intersection du réel et du numérique, du physique et du métaverse.
Passionné par les sciences et particulièrement la notion de temps, Caillard exprime à travers sa pratique artistique son questionnement sur le passé, les mythes et les épopées, qu’il considère comme des métaphores des grandes préoccupations de notre époque. Ses distorsions temporelles dans le marbre, en photographie ou en néons, ont vocation à interroger et éclairer notre compréhension des enjeux actuels.
Ses différentes séries d’oeuvres en marbre offrent une lecture du passé à la lumière du présent. Séduit par le veinage et la polychromie des marbres qu’il source dans toute l’Europe, il les contorsionne à l’aide de la modélisation 3D. Il tord, contracte, agite, bouleverse Aphrodite/Vénus, Hercule ou Jules César, les tirant de leur demi sommeil millénaire et figé.
Vouant un profond enthousiasme pour l’art numérique et blockchain, Léo Caillard fait évoluer son travail sous la forme de NFT, en éditions et en pièces uniques. Tel un pied de nez au sablier, il immortalise ses oeuvres sur le métaverse. L’idée de s’inscrire dans une temporalité, une histoire (celle de l’art), l’obsède autant qu’elle le passionne. Convaincu que la blockchain offre un marchepied à la révolution artistique du 21ème siècle, il explore le concept de la création d’une oeuvre qui serait pérenne. 

[ENG]
Galerie LJ is pleased to present its second solo exhibition by French visual artist Léo Caillard: “Q1TUM”. In the continuity of his “Wave Stone” series, which he has been developing since 2021, Caillard presents a new body of ten busts carved in rare stones (marble Emperador grey-green, marble Rosso from Sienna, pink and white onyx, and more), a series combining contemporary technology and classical references.
Léo Caillard (born in 1985) lives and works in Pantin, outside Paris. After graduating from the Gobelins school in 2008, he studied art history and practiced photography first, while being interested in 3D and new media. Since his debut in 2009, his multidisciplinary practice has evolved at the crossroads of the real and the digital, the physical and the metaverse.
Passionate about science and particularly the notion of time, Caillard expresses through his artistic practice his questioning of the past, myths and epics, which he considers to be metaphors for the major concerns of our time. His temporal distortions in marble, in photography or in neon, are intended to question and enlighten our understanding of contemporary issues.
His various series of works in marble offer a reading of the past, in the light of the present. Seduced by the veining and polychromy of the marbles he sources from all over Europe, he contorts them using 3D modeling. He twists, contracts, stirs up and disrupts Aphrodite/Venus, Hercules or Julius Caesar, bringing them out of their quiet and frozen half-sleep.
With a deep enthusiasm for digital art and the blockchain, Léo Caillard also creates NFT, in editions and unique pieces. He immortalizes his works on the metaverse to confront the hourglass of Time. The idea of being part of a temporality, a history (of art), obsesses him as much as it fascinates him. Convinced that the blockchain offers a stepping stone to the artistic revolution of the 21st century, he explores the concept of creating a work that would be perennial.

 

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